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Yamen à l'Institut français de Siem Reap



Un arbre-âme Yamen (Hercule) veille. Nous sommes à l'Institut français de Siem Reap. 

Depuis que j'ai fait sa connaissance et conversé avec lui, je le salue chaque matin où je viens travailler à la médiathèque. C'est grâce à lui que j'ai observé les classes, les élèves et les enseignants, deux Français et quatre Cambodgiens.

J'ai applaudi aux répétitions de la fête de Noël, j'ai photographié la petite chorale qui transformait une chanson des années 70 truffée de fausses notes en une merveilleuse mélodie d'amour. "Belle", qui se souvient ? Je l'entendais dans tous les coins et recoins de l'école. Et tant d'autres couplets engrangés dans le gros classeur de So Ria, leur professeur. 

Les enfants vivaient ces chansons qui les faisaient rêver. Ils jouaient à compter. Elles jonglaient de bonheur avec les mots récemment appris. Ils tiraient la langue d'application dans l'écriture de la dernière leçon. Et ils riaient !

L'Institut français de Siem Reap, un lieu protégé pour les petits bonheurs des petits et des grands.
















Voici mes amies depuis ces dernières semaines.

 Elles se prénomment Theary et Kimiang mais aussi Lisa, Sreyto et Theara.



Comme Theary, Kimiang, Lisa, Sreyto et Theara, il est des enfants au Cambodge qui rayonnent de vie. La cause en est à des personnes  « inspirées » qui les accompagnent dans leur développement. Ils grandissent ainsi avec l’espoir d’un avenir, ce dont leurs parents avaient fréquemment été privés.


 

Très jeunes, elles jouent tout le temps dans l'Institut français.
Je les aime parce qu'elles me font rire.

Gaies et insouciantes comme les filles de leur âge, elles ont une amie avec Ria So, une femme remarquable qui a foi en l'homme et prêche les bonnes actions.

Je suis heureux d'être ici, à la lumière d'Avalokiteshvara.


 
Pourquoi es-tu ici à Siem Reap ?
Je suis ton périple, petite sœur. 
Je voudrai que tu aimes ces enfants comme je les aime, que tu épouses leurs chansons et t'en souviennes à ton retour.
Je souhaite leur épanouissement.
Yamen - Hercule


C'est de l'amour pour ses enfants dont ce pays a besoin. Et l'éducation, et peut-être "la culture" comme dit So Ria
(énergie Cô), cette "femme soleil" rencontrée au coin d'une grande table de classe.

Les enfants du Cambodge doivent chanter l'amour, l'amour et l'amour ... (Petite de Freya)

Comme Theary, Kimiang, Lisa, Sreyto et Theara... avec leur professeur.




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