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Luang Prabang

 
Stop, tu ne vas pas plus loin.
- Tu ne m'as pas reconnue ?
- Tu ne passes pas.
.... 


- Puis-je te photographier maintenant
- Est-ce de la vanité ?
- Non, de l'information.


  
- Stop.
- Toi aussi, tu parles
- Oui, mais moi, je porte Dieu.

(Quelque chose se fait sentir entre plexus et cœur. J'observe les étoiles de papier accrochées aux branches basses et particulièrement une à 6 branches. Le nom de
יהוה est écrit dessus.)


- Je suis ton père.
- Maintenant, tu sais qui est ta mère ...


- Oui.
- Comme pour tout homme.
- Évidemment.


Stop, regarde-moi encore.
- C'est vrai, tu es magnifique.
- C'est moi qui ait eu l'idée de réunir le père et la mère, c'est moi que tu dois vénérer.

- Autre chose ?
- Bas-toi pour nous faire reconnaître, nous les énergies.
- ...
- Bon vent et prends soin de toi.

















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Mon bel oranger ...

  C’est l’histoire d’un arbre. Un oranger venu de loin, d’un pays du soleil, Maghreb oblige. Un oranger éclatant de promesses. Des fruits gonflés d’incertaines ivresses A murmurer dans la tiédeur de la nuit. L’oranger des espoirs de mon adolescence. Mon père me l’avait offert pour mes 15 ou 16 ans, saluant par là-même mes premiers choix. Où les rêves d’enfant ne se mêlent plus trop au monde des adultes, pour le meilleur comme pour le pire ! En ces temps-là, mon père et moi formions à nous deux mon unique famille, ma mère nous ayant quittés depuis longtemps, mes frère et sœur jumeaux avaient emboité le pas. - Et le petit dernier ? - Lui ? Il avait été dès son plus jeune âge chez une nourrice de lait issue de la famille de ma mère. Si ces lignes se sont dressées sur la page vierge de mon cahier à spirales, c’est à la suite d’une scène qui m’a été donnée il y a à peine quelques heures.   Puis mon père s’en est allé aussi. Dans l’enfer de la torpeur, il a décidé un bo